La Sicile

 

Syracuse

 

.

Syracuse fut fondée en 749 av. J.-C. dans l'île d'Ortygie

par des colons grecs venant de Corinthe.

Cicéron la présenta comme la plus grande et la plus belle des villes grecques.

Depuis 2005, son centre historique fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'Unesco.

La ville fut plusieurs fois détruite par les tremblements de terre de 1542 et 1693.

 L'épidémie de 1729 n'épargna pas les Syracusains ainsi que les bombardements aériens de 1943.

Parmi ses enfants un homme à Principe : Archimède ! 

De nos jours Syracuse, qui compte 130 000 habitants

est considérée comme la capitale de l'archéologie sicilienne.

 

7 juin, après Catane, direction Syracuse en passant sur le fleuve Simeto

Au loin la côte Ionienne et l'Etna dans les nuages, nous approchons de Syracuse et

"J'aimerais tant voir Syracuse..."

Mais avant de visiter Syracuse il faut prendre des forces :

le restaurant, dans un cadre magnifique, au milieu des palmiers et des fleurs.

Au loin Syracuse s'offre à nos regards, mais avant tout il faut MANGER !

 

Le Parc archéologique de Néapolis à Syracuse

Il rassemble, dans la partie nord de la cité antique,

le théâtre grec, le sanctuaire d'Apollon Téménite,

l'autel de Hiéron II, l'amphithéâtre romain,

les différentes Latomies (carrières antiques) et des nécropoles.

Le parc archéologique a été aménagé au cours des années 1950.

Pour la visite de Néapolis, Tania nous laisse aux bons soins de la guide locale :

Valéria et son ombrelle.

De l'immense autel de Hiéron II,(Tyran de Syracuse) construit entre -241 et -215,

pour des sacrifices publics, il ne reste qu'un long soubassement en ligne droite,

de 198 x 22 m, taillé dans la roche.

Tout le reste a été réutilisé au XVIe siècle pour édifier les fortifications espagnoles de la ville.

Les latomies sont des carrières de pierre antiques, creusées en sous-sol,

largement effondrées sous l'effet des tremblements de terre,

le plus destructeur étant survenu au XVIe siècle.

Nous arrivons sur le site du théâtre grec, au passage coup d'oeil sur des tombes byzantines

Valéria attend l'ensemble du groupe pour des commentaires sur le site du théâtre.

Photo de droite les niches abritaient des ex-voto de l'époque.

L'existence de l'immense théâtre grec

d'une blancheur éblouissante (138 m de diamètre) est attestée dès le -Ve siècle.

La cavéa ( secteur de cercle d'un théâtre romain ou d'un amphithéâtre où se trouvent les gradins)

est creusée à même la roche, au lieu des habituels gradins rapportés, en pierre ou en bois.

Il en résulte une structure indestructible, ayant conservé l'ensemble de ses neuf divisions

et de son diazôma (couloir horizontal séparant les gradins d'un théâtre grec en deux parties).

 

Le théâtre apparaît très plat, la dénivellation n'est ici que de 19 mètres,

tirant le meilleur parti du profil de la colline.

Les Romains ont profondément transformé la scène et l'orchestre,

de manière à les adapter à leurs conceptions du spectacle et de l'art dramatique.

Un bâtiment de scène à trois étages fut construit là où, dans les âges helléniques,

on se contentait d'une structure légère en bois.

Direction "l'Oreille de Denys" qui marque l'endroit où, dit-on,

le tyran Denys l'Ancien venait écouter les conversations de ses prisonniers.

Les galeries atteignent à cet endroit une hauteur de 23 m

et des largeurs de couloirs d'une dizaine de mètres.

L'Amphithéâtre romain de Syracuse est un édifice taillé dans le roc

aux alentours du Ier au IIIème siècles, situé dans le parc archéologique de Néapolis.

Il avait une capacité de 20 000 spectateurs,

et formait une ellipse de 140 mètres de long pour 119 mètres de large,

ce qui faisait de cet amphithéâtre le plus grand de Sicile.

Des combats de fauves et de gladiateurs s'y déroulèrent durant l'antiquité.

A droite sarcophages grecs provenant d'un autre site.

 

Direction l'île d'Ortygie reliée à la terre ferme par trois ponts

.

A gauche l'ancienne poste, à droite la "Riva Garibaldi"

Cette ancre ne devait pas se trouver sur un "Pitalugue"

Ruelles typiques d'Ortygie

Fiez-vous à l'ombrelle de Valéria !

Elle vous mènera à la place du Dôme, en plein centre d'Ortygie.

Comme de très nombreuses places des villes siciliennes

celle du Dôme présente un très bel ensemble architectural.

 Ce qui est aujourd'hui la cathédrale a abrité tous les monuments religieux des dominants successifs.

D'abord le grand temple d'Athéna datant du Vème av JC,

puis une église byzantine et une mosquée.

Suite au tremblement de terre de 1693

la Cathédrale fût dotée d'une façade réalisée de 1725 à 1753 par Andrea Palma.

Les colonnes que l'on trouve à l'intérieur sont doriques, incrustées dans le mur,

elles forment la carcasse de l'édifice.

Elles datent du Vème siècle avant JC et portaient à cette époque le temple dédié à Athéna.

.

 - La Fontaine mythologique d'Aréthuse et ses  papyrus -

La légende raconte qu'Alphée, dieu fleuve,

poursuivit la nymphe Aréthuse sous l'apparence d'un chasseur.

Effrayée, elle s'enfuit jusqu'en Sicile, où elle se réfugia sur l'île d'Ortygie.

 Artémis la changea en source.

Mais Alphée, déterminé, répandit ses eaux sous la mer jusqu'en Sicile,

et émergea à Ortygie afin de fusionner avec Aréthuse.

A gauche, la pointe : le sanctuaire de la Vierge aux larmes et à droite un magnifique travail de "dentelle"

Riva Garibaldi : Maison de style vénitien

.

- Pour poursuivre votre voyage cliquez sur l'une des images -

.